Cette année-là
En 1978, "la fièvre du samedi soir"
gagne les foyers français, la musique des Bee Gees résonne dans les
appartements, la démarche sautillante de John Travolta en pantalon à
pattes d’eph’ est imitée, tandis que sa danse est réduite à ce doigt
visant le ciel, puis le sol, puis le ciel, puis le sol...
En 2008, Gonzales, excellent producteur-arrangeur-chanteur-amuseur et
admirable pianiste fête cet anniversaire en imaginant un album composé
30 ans auparavant. Après avoir séduit un large public avec "Piano solo"
sous haute influence de Satie et Debussy, Gonzales se remet à la
chanson et apporte sa touche et ses goûts musicaux au palmarès de
l’année 1978, sans pourtant omettre ce qui en faisait le sel : le
kitsch !
Assumant totalement ses goûts pour les Bee Gees, Billy Joël ou Elton John, Gonzales enregistre des titres luxueux, "Unrequited Love", "Apology" et le tube irrésistible, "Let’s ride", un grand moment qui fait vibrer un pied, puis deux, avant d’atteindre le reste du corps. "Let’s Dance" !!
En premier single et en ouverture de l’album, le sautillant "working together" bénéficie d’un clip très réussi sur l’abominable monde du travail. A vous de juger ce crooner pop, décidément hors normes...